Exploitation et projets

Le budget consacré par Ivanhoe à l’exploration en 2025 s’élève à 50 millions $ et consistera en 102 000 mètres de forages au diamant et 18 000 mètres de forages à circulation inverse (RC).

Le programme de forages 2024 réalisé dans les Western Forelands a été le plus important d’Ivanhoe à ce jour, avec plus de 80 000 mètres de forages au diamant réalisés. Les forages ont été principalement axés sur une extension potentielle vers l’ouest, dans la longueur longitudinale du gisement de Makoko, jusqu’à la limite de la zone de permis. Les forages visaient également à étendre la longueur longitudinale de la découverte adjacente de Kitoko.

Les forages ont confirmé la poursuite de la minéralisation plus à l’ouest de la zone de Makoko, ouvrant une nouvelle zone appelée « Makoko West », qui a révélé une minéralisation cuprifère peu profonde et à haute teneur. En conséquence, la longueur longitudinale du district minéralisé de Makoko a augmenté de 20 %, pour atteindre plus de 13 kilomètres. La longueur longitudinale totale est comparable à celle du corps minéralisé de Kakula, principale source de minerai de cuivre pour les concentrateurs des phases 1 et 2 du complexe cuprifère de Kamoa-Kakula. La limite occidentale du corps minéralisé de Kakula se trouve à environ 10 km de celle du gisement de Makoko.

L’extension Makoko West, récemment découverte, est ouverte en longueur longitudinale vers l’ouest sur un ensemble de nouveaux permis qui ont été acquis fin 2024. Le nouvel ensemble de permis élargit de 20 % la superficie des concessions d’Ivanhoe. Pour en savoir plus, voir le communiqué de presse du 24 février.

Makoko : la quatrième découverte de cuivre la plus importante au monde au cours de la dernière décennie.

Makoko, dont la découverte remonte à 2018, est située à environ 20 kilomètres à l’ouest du gisement de Kakula, sur la longueur longitudinale sur la structure régionale de Monwezi, orientée environ E-O contrôlant la minéralisation de cuivre à haute teneur à Kakula.

Les ressources minérales de Makoko ont été définies par les forages couvrant une superficie totale de 15,9 kilomètres carrés au sein de la zone d’exploration de Makoko beaucoup plus large. La superficie totale des ressources indiquées est de 1,1 kilomètres carrés à une coupure de 1,0 % et de 14,8 kilomètres carrés pour les ressources présumées à une coupure de 1,0 %. Le pendage moyen de la zone minéralisée dans la zone de ressources minérales est de 14 degrés.

L’estimation des ressources minérales est basée sur les résultats provenant d’environ 50 000 mètres de forage dans 148 trous de forage. 20 trous de forage supplémentaires totalisant plus de 2 800 mètres ont été réalisés depuis la fermeture de la base de données à des fins d’estimation des ressources.

Ressources minérales indiquées et présumées de la découverte de Makoko à une teneur de coupure de 1,0 %

Notes :
1. Le géologue d’exploration principal d’Ivanhoe, Tim Dinnett, membre de la Société de géologie de l'Afrique du Sud et scientifique naturel professionnel (Pr. Sci. Nat) et du Conseil sud-africain des professions scientifiques naturelles (SACNASP) a estimé les ressources minérales qui ont été examinées par Jeremy Witley, Pr.Sci.Nat SACNASP (South African Council for Natural Scientific Professions), FGSSA, qui est la personne qualifiée pour l’estimation des ressources minérales. La date d'entrée en vigueur de l’estimation est le 4 sept. 2023, et la date limite pour les données de forage est le 28 févr. 2023. Les ressources minérales signalées respectent les normes de définition des ressources et des réserves minérales CIM 2014. Les ressources minérales sont reportées sur une base 100 %. Ivanhoe détient une participation indirecte de 80 % dans les permis d’exploitation minière de Makoko SA et une participation de 100 % dans les permis d’exploitation minière de Lufupa (voir le tableau 6).
2. Les ressources minérales sont déclarées pour Makoko sur la base d’une teneur de coupure en cuivre total (TCu) de 1 % et d’une épaisseur verticale minimale de 3 mètres (m). Les perspectives raisonnables pour l’extraction économique éventuelle ont été déterminées à l’aide des hypothèses suivantes : prix du cuivre de 4,00 $/livre ; utilisation de méthodes d’exploitation minière à percement et remblayage mécanisées souterraines ; concentrés de cuivre vendus à la fonderie de Kakula ou soumis au traitement tarifaire ; taux de récupération métallurgique moyen de 87,5 % ; coûts d’exploitation minière supposés être de 38 $/t ; coûts du concentrateur, du traitement des résidus miniers et dépenses administratives et frais généraux supposés être de 15 $/t ; coûts de la fonderie, coûts d’affinage et de transport supposés être de 13,5 $/t de minerai à la teneur de coupure ; redevances de 3,5 % ; taxe à l’exportation de 1 % et taxe sur les concentrés de 100 $/t, RNF.
3. Les ressources minérales déclarées ne tiennent pas compte des pertes ou dilutions au contact des épontes inférieures ou supérieures. Aucune récupération d’exploitation minière n’a été appliquée.
4. L’espacement approximatif des trous de forage est de 400 m à 600 m pour les ressources minérales présumées et de 200 m pour les ressources minérales indiquées.
5. Ces chiffres sont arrondis tel que prescrit par les directives applicables, ce qui peut donner lieu à d’apparentes différences entre les chiffres indiquant le tonnage, la teneur ou le contenu en métal.

Ressources minérales indiquées et présumées de la découverte de Makoko, cas de sensibilité

Kiala

Kiala, découverte en 2020, jouxte la limite nord du permis d’exploitation minière de Kamoa-Kakula et est l’extension au nord de la minéralisation depuis cette licence le long de la structure de croissance dominante orientée vers le nord, où une couche de siltites riche en soufre est rapprochée progressivement et recouvre finalement l’aquifère. Cette relation de chevauchement met en contact deux contrôles de minéralisation clés, ce qui entraîne une zone de minéralisation à haute teneur parallèle à faille de croissance.

Les ressources minérales de Kiala ont été définies par le forage couvrant une zone de 0,9 kilomètres carrés. Le pendage moyen de la zone minéralisée dans la zone de ressources indiquées est de 9 degrés.

L’estimation des ressources minérales est basée sur les résultats provenant d’environ 13 000 mètres de forage dans 35 trous de forage. Quatre trous de forage supplémentaires totalisant plus de 1 650 mètres ont été réalisés depuis la fermeture de la base de données à des fins d’estimation des ressources.

Ressources minérales indiquées de la découverte de Kiala à une teneur de coupure de 1,0 %

Notes :

1.     Le géologue d’exploration principal d’Ivanhoe, Tim Dunnett, membre de la Société de géologie de l'Afrique du Sud et scientifique naturel professionnel (Pr. Sci. Nat) et du Conseil sud-africain des professions scientifiques naturelles (SACNASP) a estimé les ressources minérales qui ont été examinées par Jeremy Witley, Pr.Sci.Nat SACNASP (South African Council for Natural Scientific Professions), FGSSA, qui est la personne qualifiée pour l’estimation des ressources minérales. La date d’entrée en vigueur de l’estimation est le 12 sept. 2023, et la date limite pour les données de forage est le 8 sept. 2023. Les ressources minérales signalées respectent les normes de définition des ressources et des réserves minérales CIM 2014. Les ressources minérales sont reportées sur une base 100 %. Ivanhoe détient une participation indirecte de 80 % dans les permis d’exploitation minière de Makoko SA et une participation de 100 % dans les permis d’exploitation minière de Lufupa (Tableau 7).
2.    Les ressources minérales sont déclarées sur la base d’une teneur de coupure en cuivre total (TCu) de 1 % et d’une épaisseur verticale minimale de 3 mètres (m). Les perspectives raisonnables pour l’extraction économique éventuelle ont été déterminées à l’aide des hypothèses suivantes : prix du cuivre de 4,00 $/livre ; utilisation de méthodes d’exploitation minière à percement et remblayage mécanisées souterraines ; concentrés de cuivre vendus à la fonderie de Kakula ou soumis au traitement tarifaire ; taux de récupération métallurgique moyen de 87,5 % ; coûts d’exploitation minière supposés être de 38 $/t ; coûts du concentrateur, du traitement des résidus miniers et dépenses administratives et frais généraux supposés être de 15 $/t ; coûts de la fonderie, coûts d’affinage et de transport supposés être de 13,5 $/t de minerai à la teneur de coupure ; redevances de 3,5 % ; taxe à l’exportation de 1 % et taxe sur les concentrés de 100 $/t, RNF.
3.     Les ressources minérales déclarées ne tiennent pas compte des pertes ou dilutions au contact des épontes inférieures ou supérieures. Aucune récupération d’exploitation minière n’a été appliquée.
4.     L’espacement des trous de forage est d’environ 200 m pour les ressources minérales indiquées..
5.     Ces chiffres sont arrondis tel que prescrit par les directives applicables, ce qui peut donner lieu à d’apparentes différences entre les chiffres indiquant le tonnage, la teneur ou le contenu en métal.

Ressources minérales indiquées de la découverte de Kiala, cas de sensibilité

Kitoko : cinquième plus grande découverte de cuivre sédimentaire à haute teneur d’Ivanhoe en RDC

La découverte de Kitoko est à environ 25 kilomètres à l’ouest de la mine de Kakula à ultra-haute teneur et cinq kilomètres au sud et au sud-est du gisement de Makoko et est située dans un ensemble de licences de coentreprise nouvellement acquises au Western Foreland.

Tout comme les gisements de Kamoa et Kakula, la minéralisation de cuivre à Kitoko se trouve dans la couche sédimentaire réductrice la plus basse dans le Grand conglomérat mais diffère des autres gisements dans la région, car la couche réductrice se superpose directement sur les roches du socle Kibaran, sans grès Mwashia sous-jacents. C’est important, puisque l‘équipe d’exploration d’Ivanhoe Mines a précédemment postulé que les grès sont l’aquifère sédimentaire principal qui permet la circulation de fluides provenant des bassins contenant du cuivre oxydé, qui ont précipité le cuivre lorsqu’ils sont entrés en contact avec les sédiments réduits riches en pyrites de recouvrement. La découverte de Kitoko prouve le potentiel pour que la minéralisation de cuivre se produise sur un ensemble plus vaste de conditions d’aquifère sous-jacentes plutôt que d’être limitée à des zones où des grès de Mwashia sont présents.

La minéralisation à Kitoko se produit également dans au moins deux horizons sédimentaires distincts à haute teneur mettant l’accent sur la force du système de minéralisation, comme une quantité suffisante de cuivre reste dans le fluide suite à l’interaction avec l’agent réducteur inférieur pour être capable de minéraliser un second horizon.

Un forage très espacé continue à Kitoko pour définir les limites de la minéralisation, qui reste ouverte dans toutes les directions. Le forage intercalaire des ressources commencera une fois l’étendue du système minéralisé confirmé.

L’exploration continuera à tester des objectifs d’exploration à haute valeur conjointement avec le forage continu de Kitoko en 2024 et au-delà.